La Tour de Peilz - Vues aeriennes - Luftfotografie - aerial photography - photos aeriennes - luftfoto

En 1929, le cinéaste britannique d'avant-garde Kenneth MacPherson et son épouse Winifred Bryher mandatent A. Ferenczy, architecte berlinois spécialisé dans la création de décors de cinéma pour réaliser leur maison sur un coteau en pente face au lac à La Tour-de-Peilz. La Kenwin, l'un des beaux exemples d'architecture domestique nouvelle en Suisse romande, semble " flotter " au dessus de l'eau à la manière d'un paquebot, avec ses ponts superposés

Histoire du château

Le domaine de la Doges (Société d'Art Public)

Le gymnase de Burier 29 juin 2002

Le château de Sully (Shania Twain)

La villa Karma (quelques photos du sol)

Prieuré bénédictin du 11ème siècle puis léproserie, le bâtiment initial est désaffecté par l'hôpital de Montreux en 1788, et remplaçé par une grande maison vigneronne, qui sera revendue en 1820. En 1903, Theodor Beer, médecin viennois en rupture de ban, achète une parcelle qui couvre une partie de la colline du Basset comprenant une maison ancienne qu'il baptise Sangata ainsi que la maison vigneronne qu'il appellera Karma; il confie les travaux de transformation de Karma à un architecte viennois très controversé : Adolf Loos. Né en 1870 (mort en 1933), Adolf Loos est " l'un des précurseurs de l'esprit nouveau, l'un des premiers à avoir pressenti la grandeur de l'industrie et ses apports dans l'esthétique " (Le Corbusier). Si Loos s'est probablement déjà fait la main sur l'intérieur de Sangata, c'est à Karma qu'il va mettre en œuvre les concepts qui le caractérisent : pureté des lignes, rigueur des formes, contraste entre des façades sobres et un intérieur luxueux (salle de bain en marbre noir, bibliothèque somptueuse, plafond en mosaïque dorée, variété extrême des matériaux...), ainsi que des innovations techniques (portes coulissantes, utilisation du bronze, éclairages intégrés...). Mais Loos se fâche avec Beer et claque la porte en 1906 avant la fin des travaux. C'est Hugo Ehrlich, confrère proche de Loos, qui reprend le projet. Lorsque la maison est achevée en 1912, la commune du Châtelard demande au propriétaire si c'est bien l'état définitif du bâtiment…