Chères et chers Internautes,

Je me lance un nouveau défi: photographier la région de Lausanne depuis le ciel. Le dernier challenge remonte à 2008 et a abouti à la publication des « Rives du Léman vues du ciel ». C’était plus facile, il suffisait de voler le plus bas possible autour du lac, de photographier, puis de mettre les images dans l’ordre.
Pour Lausanne, comment faire ? Dans quel ordre mettre en place les prises de vue ? J’ai décidé de commencer par la Cité, puis de m’en éloigner en spirale dans le sens des aiguilles d’une montre.
Lausanne est une petite ville, vue d’avion. Sa traversée de Renens à Pully dure à peine deux minutes, et à peine plus du Chalet-à-Gobet à Ouchy, de quoi faire rêver les automobilistes coincés au sol et même les passagers du M2. L’altitude et la vitesse aplanissent le relief : un virage au-dessus de la cathédrale passe par Saint-François et le CHUV.
L’altitude varie de 373 m (Ouchy) à 873 m (Chalet-à-Gobet) et augmente la difficulté du pilotage.
Depuis l’avion, je découvre une ville inconnue: des cours intérieures, des terrasses sur les toits, des quartiers où l’on ne passe jamais, des maisons de maîtres cachées... Tout un monde invisible depuis le trottoir.
Je découvre également des quartiers harmonieusement construits et d’autres...
Je parcours Lausanne depuis plus de quarante ans et ce défi m’a fait découvrir de nombreux endroits inconnus.
Je pilote et je photographie. Très souvent, on me demande quel est le système de fixation de l’appareil photo : sous l’avion, attaché à un bras articulé, avec prise de vue en rafale au hasard,etc.
La réponse est beaucoup plus simple : la nature m’a muni d’un bras commandé par mon cerveau, au bout de ce bras, ma main droite tient l’appareil photo, la main gauche restant sur le manche à balai de l’avion. Une petite fenêtre à ma gauche permet de photographier sans être gêné par les reflets dans la vitre.
Concrêtement, il suffit de positionner l’avion de la bonne manière, de bien regarder où sont les obstacles (si possible à plusieurs kilomeètres devant), de viser et de déclencher au bon moment. Si ce n’est pas bon, il est toujours possible de refaire un passage.
La priorité absolue est la sécurité, je dois donc voler suffisamment haut et garder la bonne vitesse. J’espère que vous aurez autant de plaisir à feuilleter ce livre que j’en ai eu à survoler Lausanne.