Bern: Schloss Courtelary - Le château de Courtelary (auf deutsch)

Courtelary

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Un château du XVIIe siècle, autrefois siège de la Seigneurerie d’Erguël et aujourd’hui élevé au rang de Préfecture du Jura bernois.

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Administrée par les comtes de Fenis – Neuchâtel, la vallée fut cédée en avouerie par le prince – évêque de Bâle aux Sires d’Erguël jusqu’en 1264, puis, peu à peu, à Bienne qui bénéficia du droit de bannière, et qui imposa la Réforme en 1530. L’emprise croissante de la ville du bout du lac sur leurs affaires inquiétait les Erguëliens qui s’allièrent par combourgeoisie à Soleure et qui négocièrent, une année plus tard, en 1556, un traité de confirmation de leurs coutumes et libertés avec leur souverain. Ce furent les ‘’Franchises’’ d’Erguël’’. Un demi – siècle plus tard, le brillant prince – évêque Jacques – Christophe Blarer de Wartensee joua, pour Courtelary, un rôle très important : non seulement il autorisa les Erguëliens à débattre eux – mêmes de leurs appels non plus à Bienne, mais à la Maison de Justice, mais encore il établit en 1606 les baillis d’Erguël à Courtelary, et ce fut alors la construction du Château (aujourd’hui Préfecture).

Des 14 baillis qui se succédèrent au château de Courtelary de 1606 à 1792 (la Révolution française frappe à la porte), certains étaient très proches du peuple. Pétremand d’Aulte demeura synonyme de bonté et de clairvoyance. Sa pierre tombale, émouvante de simplicité, se trouve toujours au pied de la façade sud du temple. D’autres baillis, en revanche, trop autoritaires, subirent la colère populaire, tel Mestrezat qui, en 1733, fut contraint de fuir le château au cours d’une assemblée houleuse. Courtelary était alors dirigé par un maire à forte personnalité, Pierre Béguelin, dont le fils Nicolas, philosophe de renom, fut appelé à la Cour de Prusse par le grand Frédéric II.

Après le départ du dernier bailli Samuel Imer, Courtelary fut le siège, en 1793, d’une ‘’Assemblée législative d’Erguël’’ convoquée par les révolutionnaires dans le but de constituer le pays en république, tentative qui échoua. Durant l’occupation française, Courtelary devint le chef – lieu du canton du même nom, d’abord dans le département du Mont – Terrible, puis dans celui du Haut – Rhin. Dès 1815 (Congrès de Vienne), Courtelary et l’évêché de Bâle font partie intégrante du canton de Berne. Le château, devenu préfecture, abrite l’administration du district dont le village est le chef – lieu. (www.courtelary.ch)


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